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La bête Sauvage à Rigaud

Nov 25, 2016

 


Pas de panique! Il s’agit d’une nouvelle salle à manger dédiée au gibier à la Sucrerie de la montagne à Rigaud

 

Par Huguette Béraud et Thierry Debeur

Photos et vidéos ©2016Debeur

 

Le rêve d’un homme

 

Cela a commencé par une petite pièce, sans eau courante, au milieu de laquelle trônait un vieil évaporateur. C’était en 1978. Puis Pierre Faucher, le Beauceron ou le bûcheron, comme vous voulez, a ajouté à la petite sucrerie une salle plus grande pour recevoir ses clients. Plus tard, il démontera plusieurs granges bicentenaires pour construire une autre salle avec foyer, puis enfin une grande salle à manger avec un immense foyer dans lequel on peut s’asseoir tant il est imposant. La sucrerie de la montagne devient imposante par sa taille, mais elle saura garder son puissant charme et son authenticité.

 

La bête Sauvage

 

Aujourd’hui, Pierre a encore agrandi, créant cette fois un nouveau concept dans une nouvelle salle s’ouvrant sur une grande terrasse et le magnifique boisé de l’érablière de la Sucrerie de la montagne grâce à de belles fenêtres. Celle-ci a été baptisée La bête Sauvage, car on y sert principalement du gibier à poil comme à plume. Une solide cuisine savoureuse qui, si elle manque un peu de présentation pour l’instant, par contre ne manque pas de goût.

 

Cette nouvelle salle dédiée à la viande sauvage du Québec est magnifique. Une construction traditionnelle, chaleureuse, toute en bois comme autrefois. Des plafonds faits de planches, de poutres grossièrement équarries, de fins troncs d’arbres, une grande cheminée de pierre surmontée d’une hotte artisanale en cuivre. Des tables individuelles avec un chemin de table à gros carreauté rouge, des chaises discrètement rembourrées. La décoration reste rustique avec des roues de charrette, des lampes à pétrole et des lampes tempête, des poêles en fonte.

 

Sur le menu, du wapiti, du bison, du cerf, du faisan, du lapin, du canard cuisinés en terrine, rillettes, cipaille, médaillon, paupiette, saucisse, accompagné de  gelée de cèdre ou de rose sauvage, compote de mûres, purée de prunes, riz sauvage et quinoa, demi-glace cardamome et bleuets, salicorne, asclépiade, salicorne, tarte au sucre, et un gâteau étagé à l’érable.

Le prix des entrées varient de 6$ à 12$, les plats principaux de 22$ à 42$, les desserts de 5$ à 8$. Ouvert du jeudi au samedi. Réservation obligatoire.

 

Entrevue avec Pierre Faucher, propriétaire de la Sucrerie de la Montagne

 

La tradition

 

On ne sait pas trop si ce complexe de bâtiments de bois brut, dédié à la culture culinaire québécoise traditionnelle, s’arrêtera là. Si ce temple de l’authenticité québécoise aura un petit répit car Pierre est un homme de projet et de défi. Au fil des ans, cet ensemble est devenu un peu comme un village d’autrefois. Il comporte un magasin général, une scierie à bois, un évaporateur, une boulangerie où l’on cuit encore au feu de bois du pain à l’ancienne, des chambres dans des maisonnettes typiques d’antan sans téléphone ni télévision (le repos, le ressourcement). Il n’y manque plus qu’un hôtel de ville et un maire. Mais Pierre est là, entouré de sa famille (son fils Stefan, sa bru Véronique et ses deux charmantes petites filles), de son équipe et de ses amis fidèles. Et il est bien trop occupé par ses projets de cabane, de cuisine authentique et son nouveau défi: La bête Sauvage!

 

La bête Sauvage

Sucrerie de la Montagne

300, chemin Saint-Georges, Rigaud | 450-451-0831

www.sucreriedelamontagne.com/la-bete-sauvage

 

Stefan et Pierre Faucher entouré de l'équipe de La bête Sauvage

 

 

Posté par : debeur
 
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