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Festin de crabe Malécite, un makushan

Apr 4, 2017

 

 

Pour la majorité des Amérindiens du Nord-Est du Canada, le mot Makushan veut dire la fête, le festin.

 

Communiqué par Chantal Millette

Photos: La Maison amérindienne

 

En lien avec l’exposition, Cuisine amérindienne – un nouveau regard – du peintre ethnographe André Michel, La Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire, en collaboration avec la Nation Malécite de Viger, organise un festin de crabe dans la pure tradition des Premières Nations, le samedi 22 avril – Jour de la Terre-Mère – à 18 h.

 

Pour la majorité des Amérindiens du Nord-Est du Canada, le mot Makushan veut dire la fête, le festin. Au XVIIIe siècle, nous rapportent les Jésuites, les chasseurs de gros gibiers pouvaient inviter leurs amis à un festin plantureux en leur disant : «Agumakushan», c’est un festin à tout manger! Et les invités qui acceptaient l’invitation devaient manger tout ce que leur servait leur hôte, même si cela prenait 24 heures pour tout avaler.

 

Cette manifestation qui est aussi une activité de levée de fonds pour La Maison amérindienne, un organisme sans but lucratif, se tiendra sous la présidence d’honneur du Grand chef de la Première Nation Malécite de Viger Jacques Tremblay. Le coût du billet de 100 dollars comprend les taxes, le pourboire, le repas, avec une demi-bouteille de vin par personne ainsi que la prestation de danses amérindiennes. En plus de pouvoir manger du crabe à volonté, les convives pourront savourer un potage de citrouille à saveur d’érable (pour faire un lien avec la période des sucres qui prend fin), une salade iroquoise à base de maïs et autres, un mélange de riz sauvage et blanc, des fromages divers et pour clore le festin, ils pourront déguster la fameuse tarte au sucre sans croute de La Maison amérindienne.

 

Les Malécites au Québec ne sont pas regroupés en communauté, mais vivent dispersés sur le territoire québécois, canadien et américain. La communauté Malécite de Viger est la seule Première Nation Malécite au Québec. Elle dispose d’un territoire situé dans le canton de Whitworth, près de Rivière-du-Loup, et d’un petit lot à Cacouna, la plus petite réserve autochtone au Canada. Les Malécites vivants au Québec parlent en majorité le français, mais plusieurs parlent anglais. La langue malécite «passamaquoddy» est encore parlée par certains locuteurs du Maine et du Nouveau-Brunswick. Les Malécites exploitent une entreprise de pêche commerciale (EPC) et travaillent à diversifier leur économie, notamment en développant des partenariats sur le plan régional.

 

Afin d’effectuer une réservation ou pour obtenir plus d’informations, il suffit de communiquer avec La Maison amérindienne au 450 464-2500.

 

 

Posté par : debeur
 
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