«Et si on mangeait moins de viande», enfin le livre que j'attendais
Marre d'innombrables livres végétarien, végétalien, voire même végane, synonyme de radicalisme alimentaire.
Opinion de Thierry Debeur
On n'a jamais vu arriver sur les tablettes de nos libraires, autant de livres contre la viande. Comme si cet aliment, pourtant nécessaire, était considéré comme l'ennemi public no1. Pourtant, nous en avons besoin, car les protéines animales sont un peu différentes des protéines végétales, et que, si on les éradique de notre saine alimentation, nous aurons une carence de cette catégorie de protéine. Je suis fatigué des extrémistes, qu'ils soient religieux, politiques, philosophiques ou autres. Nous devons prendre à la nature ce qu'elle a de mieux à nous offrir, selon nos besoins, sans exagération et de façon équilibrée. Car nous sommes malgré tout des carnivores et nous n'y pouvons rien, c'est comme ça! Et, ce n'est pas en une génération que nous changerons la morphologie de notre corps à qui il a fallu des milliers d'années pour se former.
Par contre, oui, nous mangeons trop de viande, beaucoup trop! Nous n'avons même pas le temps de la digérer que nous en avalons encore et encore, presque quotidiennement. Alors, nous développons des incohérences dans notre système et des maladies qui alimentent l'argumentaire de ses détracteurs. En fait, nous devrions en consommer de façon raisonnable, seulement une à deux fois par semaine, selon moi, et ce serait largement suffisant pour nos besoins et pour le potentiel de la planète.
Alors, voici le livre que j'attendais et qui répond parfaitement à mon propos. Nos deux auteurs, Thomas Dufour et Grégoire Kalt, ont concocté 120 recettes faciles et de saison, mais qui contiennent quatre fois moins de viande que nécessaire. Un joyeux compromis entre les radicaux, les extrémistes et les autres…
Et si on mangeait moins de viande
Par Thomas Dufour et Grégoire Kalt, chez Marabout, 32,95$
Photographies Grégoire Kalt
