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Distanciation sociale? Pas toujours respectée dans les épiceries à grande surface!

Sep 8, 2020


Illustration de panneau que l'on trouve un peu partout, même dans les parcs (Photo ©Debeur 2020)

 

En ces temps de pandémie du COVID-19, que ce soit Métro, IGA ou Provigo, on nous demande, à nous consommateurs, de respecter la distanciation sociale des 2 mètres. Des panneaux sont affichés à l'entrée de tous les magasins pour nous le rappeler.

 

Opinion de Thierry Debeur

 

Certains magasins vont même jusqu'à interrompre les messages promotionnels diffusés par haut-parleurs nous demandant, par respect pour leur personnel, de bien vouloir respecter la distanciation sociale des 2 mètres. Mais le problème c'est que ce sont souvent les employés eux-mêmes qui ne respectent pas cette distance sécuritaire, soit en vous croisant dans les allées, soit en s'approchant très près de vous lorsque vous leur posez une question.

 

Il y a quelque temps, chez Métro, alors que j'avais arrêté mon charriot devant la section des légumes, une jeune employée s'est  penchée sur l'avant de mon chariot pour ranger des produits dans les rayons. Surpris par la proximité de son geste, je lui ai demandé de bien vouloir respecter la distanciation sociale. Elle me répondit: «la longueur du chariot est suffisante». Je lui ai rappelé alors que la norme est de 2 mètres et que la longueur du chariot n'a pas cette dimension. En fait, un chariot d'épicerie mesure environ 1,25 m. Le ton monta assez vite et, d'un grand geste largement teinté d'ironie irrespectueuse, elle m'invita alors à passer. Je pris sur moi et passais en fulminant quelque peu, face à cette impolitesse. À ce moment précis, elle me cria: «Hé, vous ne respectez pas la distance des 2 mètres!» Bien sûr, puisque j'étais limité par la largeur étroite de l'allée.

 

Sans en arriver à cette situation extrême et navrante, je pense que beaucoup d'employés ne se rendent pas compte de l'importance de cette règle sanitaire de base et ne le font pas toujours exprès. Il faut reconnaître aussi que l'évaluation de la distance n'est pas toujours aisée. On n'a pas de système de référence sous la main. Probablement que, petit à petit et en conscientisant les gens, on arrivera à faire respecter plus facilement cette fameuse distanciation sociale des 2 mètres demandée par Santé Canada  et Québec sur tous les réseaux d'information.

 

Au département des communications du siège social des épiceries Métro, on m'explique que beaucoup d'efforts sont faits concernant le protocole de sécurité pour le COVID-19. Des directives importantes sont mises en place non seulement sur le stationnement et le plancher des magasins, mais également dans les espaces réservés aux employés. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour assurer la sécurité non seulement des clients, mais aussi celle des employés. Donc tout devrait aller pour le mieux à condition que tout un chacun respecte ces directives. Mais peut-être ne sont-ils pas tout à fait convaincus des dangers réels de la situation, tant les clients que les employés.

 

Il est fort probable que les nano particules d'eau que nous expulsons avec notre respiration puissent contenir le virus. L’hiver, on peut les voir, lorsqu'il sort de la buée de notre bouche, celles-ci étant instantanément congelées. L'été, elles sont là aussi, mais on ne les voit pas parce qu'il fait plus chaud. Ces nanoparticules d'eau sont tellement légères qu'elles ne retombent pas immédiatement au sol. Elles flottent quelque temps dans l'air qui nous entoure. Et si vous passez au travers et qu'elles contiennent le virus, vous pourriez être infecté.

 

En attendant, et dans l'incertitude du devenir de cette pandémie très fatigante pour tout le monde, il nous faudra quand même respecter les règles sanitaires, car nous avons tous et toutes un devoir de précaution. Ne fut-ce que par respect pour ceux que nous croisons. Que ce soit dans les épiceries, dans les parcs, ou autre. Et ce jusqu'à ce que l'on trouve ce maudit vaccin qui fera, certainement, la richesse des multinatio­na­les pharmaceuti­ques. Tout au moins, celle qui aura trouvé le remède.

 

Soyons tout simplement prudents et surtout respectueux des autres, quelle que soit leur opinion sur le sujet. Même si nous trouvons la situation très irritante. Cela relève du bien-vivre ensemble.

 

 

Posté par : debeur
 
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