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Morneau Sophie  


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Titre: Chef pâtissière
Telephone: 514-666-1414
Site Internet:
Établissement:

Sophie Morneau
Pâtissière de l’année SCCPQ 2011

Après 20 ans de métier, quel plus beau cadeau pouvait-elle espérer que cette nomination? «J’ai été absolument ravie mais aussi très surprise, avoue-t-el­le. Je ne m’y at­tendais pas. Je me souviens de mes genoux qui claquaient et de mes joues qui s’em­pour­praient quand je suis allée cher­­cher mon trophée. La re­con­nais­sance de mes pairs est ines­­timable pour moi.»

L’élément déclencheur de son choix de métier a été la créativité dont on peut faire preuve en pâtisserie. «C’est toujours et encore ce qui me fascine, ex­pli­que-t-elle. La technique, le montage, le décor: de l’art véritable… Et puis je déteste la rou­tine. Quel merveilleux défi de concevoir des nouveautés, de créer du sur-mesure, de don­­­ner libre cours à son ima­gination!»

Parcours impressionnant que celui de Sophie Morneau. Dé­tentrice d’un DES en pâtisserie actualisée à l’ITHQ, elle obtient en 2008 son bac d’enseigne­ment en formation professionnelle à l’UQAM. Sa carrière dé­bute à la Pâtisserie Munier pour se poursuivre chez Quali-dessert, à l’Hôtel de la Mon­ta­gne, chez Julien Leblanc Trai­teur… Elle a été huit ans à l’Hô­tel Ritz-Carlton de Montréal, passant de deuxième commis à chef pâtissière. Elle a animé des ateliers culinaires et a en­seigné la pâtisserie au Centre de formation professionnelle Jac­ques-Rousseau à Longueuil. Elle a décroché le titre de chef pâtissière de l’année de la di­vision montérégienne de la SCCPQ en 2007, 2008, 2009 et 2011. En juin 2007, pour fai­re fructifier ses talents artistiques dans des créations su­crées, elle met sur pied sa pro­pre entreprise, Les Gour­man­dises de Sophie, qui a pignon sur rue à Saint-Hubert. En 2008, son carré aux dattes revisité lui vaut d’être couronnée grande lauréate du Prix Debeur – Culture et tradition pour une nouvelle cuisine qué­bécoise.

Si les Québécois ont toujours la dent sucrée, Sophie Mor­neau se réjouit que leurs palais se soient raffinés. «Ils recherchent quelque chose de plus fin, de plus chic. Aussi vont-ils se payer de temps à autre de l’au­thentique pâtisserie, faite avec de la vraie crème au beur­re.» Elle se désole toutefois du coût des matières premières qui a triplé en un an, ce qui ne rend guère la vie facile aux artisans défenseurs de la qualité et du bon goût. Les Gourmandises de Sophie lui assurent un con­tact avec les clients, ce qu’elle apprécie au plus haut point. «C’était important pour moi de créer cette entreprise, affirme-t-elle. Cho­se certaine, je ne re­viendrais pas en arrière.» Com­prendre: travailler pour d’au­tres.

Ses principales qualités: la vi­tesse d’exécution, la capacité de tout coordonner et de tout faire en même temps («Quand on mène sa propre boîte, il ne faut pas perdre de précieuses minutes!»), la créativité et un sens artistique des plus fins.

Rayonnante, amoureuse de son beau métier, l’imagination toujours en éveil. Difficile de trouver pâtissière plus passionnée et dévouée. La pâtisserie, c’est sa vie. Ce qu’elle aime par-des­sus tout? Confectionner des gâ­teaux de fantaisie pour des mariages, des baptêmes, des occasions spéciales, et re­cou­vrir ces gâteaux de pâtes de couleur travaillées à la main; jouer de son talent, de sa créativité et de son sens es­thétique pour réaliser de pe­tites merveilles; imaginer des concepts nouveaux pour des des­serts à l’assiette. Bref, re­modeler, réinventer, trans­former, revisiter sans cesse ce qui s’est fait pour élaborer une vi­sion re­nouvelée de la pâtisserie.  D

 

 




 
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