Je suis corsé et boisé, cafés Van Houtte
L'équipe organisatrice devant les verres à dégustation contenant du café, un peu comme on le ferait avec du vin
Je suis corsé et boisé, avec les cafés Van Houtte
Par Charles-Henri Debeur
Photo : charleshenridebeur.com
«Dites-moi qui vous êtes, je vous dirai quels cafés vous conviennent»
Les cafés Van Houtte vous proposent désormais une nouvelle gamme de six sortes de cafés, déclinés sous près de trente étiquettes différentes. Ces cafés se veulent d'ailleurs une gamme sélecte, plus riche et plus corpulente que le café régulier. On vous propose, un peu à la manière des pastilles de goût de la SAQ, les six catégories suivantes: Corsé et fruité ou boisé, Velouté et fruité ou boisé et finalement Doux et fruité... ou boisé. Se découvrir par ces divisions est assez distrayant. On y apprend un nouvel univers amusant de dégustation de café, et on s'intéresse de plus près au produit dans notre quotidien. Bon, restons humbles, cela se veut avant tout éducatif et ludique, tout en participant à notre style de vie croissant en connaissances des plaisirs de la vie. Ceci dit, n'allez pas comparer cela à des «grands crus». Van Houtte ne se targue pas non plus d'un tel argument. Par contre, la différence est évidente. J'ai bu mon Corsé et boisé, celui qui correspond à mes intérêts de saveurs, durant les deux semaines qui ont suivi la dégustation et... nous sommes effectivement un palais au-dessus des «produits réguliers». Vous pouvez trouver ces 28 nouveautés Van Houtte, aux emballages colorés, en épicerie.
Pour l'occasion, nous avons été invités au restaurant Saint-Urbain ( Debeur), situé au 96, rue Fleury Ouest à Montréal, où le chef propriétaire, Marc-André Royal, nous a concocté un menu «inspiré de café». Au cours des 6 services, nous avons pu vivre l'expérience de mets où le café prenait une place parfois subtile, parfois reconnaissable, mais je vous rassure, l'assiette était bien loin de se présenter avec des grains dans tous les coins. Non, parfois il était délicatement infusé, d'autres fois imperceptiblement moulu (ou presque), d'autres fois encore il y avait une touche lors de la caramélisation d'un suc, etc... Un pur délice! Donc, oui, l'expérience dans son ensemble fut très loin de l'ordinaire, mais, comme je l'ai mentionné, la différence est là. D