Fruits, un bon livre sur ce qui pousse au Québec

Lorsqu’on parle de locavore (qui mange ce qui pousse localement) et j’en suis un, invariablement on me dit « oui mais et l’hiver » ?

Commentaire de Thierry Debeur

Bien sûr, l’hiver il y a les racines. Quoi qu’autrefois, on mettait dans les garde-mangers des pommes fruits, des fruits séchés, des pommes de terre, etc., et bien sûr des conserves faites maison.

Le livre Fruits, que je vous propose aujourd’hui, a pour vocation de «célèbrer ce qui pousse ici». Les autrices ou auteures (comme on voudra) Annie-Claude St-Jean, propriétaire de l’entreprise de produits locaux Dimanche matin, et d’Audrey Desrochers, copropriétaire de l’agence Haricot Marketing, toutes deux passionnées de notre terroir québécois, nous proposent de redécouvrir les fruits du Québec. En saison, on devrait prioriser les produits du Québec par rapport aux produits venus de contrées lointaines. Ayons la fierté de consommer des produits québécois de meilleure qualité riches en goût, en vitamines et autres oligoéléments.

Que ce soit une limonade au sumac, ces sortes de plumeaux rouges que l’on trouve à l’état sauvage un peu partout au Québec, ou une salade de tomates et de cerise de terre, ou encore un taboulé aux canneberges, voilà autant de recettes élaborées avec des produit québécois. Ces recettes et beaucoup d’autres, sont réunies dans ce livre. On va donc les découvrir, les cueillir et les apprêter avec des recettes fournies et éprouvées dans cet ouvrage. Car rappelons-le, nos paysans, ceux et celles qui façonnent le paysage (d’où leurs noms), travaillent fort pour nous offrir ce que la terre produit de mieux et nous devons les encourager. De plus nous favorisons l’économie locale ou encore circulaire et c’est au bénéfice de tous.

Bravo pour cette initiative. Il faudrait beaucoup d’autres ouvrages de ce genre sur ce que nous pouvons produire au Québec, des produits qui nous ressemblent. Et arrêtons de banaliser les produits en mangeant toute l’année des produits comme les fraises, les framboises, et les bleuets. Il faut vivre selon le moment où ils sont à leur meilleur localement et, je vous le dit, c’est la fête ! On les mange frais, on fait des tartes et des confitures, mais quel plaisir alors. On retrouve le goût authentique et, culturellement parlant, c’est très important. Suivons les saisons !

Fruits

Célébrer ce qui pousse ici

Par Annie-Claude St-Jean et Audrey Desrochers, aux Éditions de l’Homme, 39,95$ en librairie.

Petite vidéo d’entrevues sur les auteures ou autrices (comme vous voulez). Vous pouvez voir cette vidéo sur cette page en cliquant sur l'icône au centre de l'image :