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Un anniversaire «bien cuit» à l'Orpailleur

Dec 15, 2013

 

Charles-Henri de Coussergues, coupant le gâteau du 30e anniversaire du vignoble de L'Orpailleur (Photo Sophiane Rousseau)

 

Le vignoble de l'Orpailleur, à Dunham, fêtait ses 30 ans vendredi dernier. De nombreuses personnalités étaient présentes pour l'occasion, dont monsieur Alain Brunet, le nouveau président et chef de l'exploitation de la Société des alcools du Québec

 

Par Thierry Debeur

Photos Sophiane Rousseau et Debeur

 

Charles-Henri de Coussergues, le directeur général et copropriétaire du Vignoble de L'Orpailleur, mais aussi le rassembleur, qui a su développer un vignoble qui produit aujourd'hui des vins de qualité, est avant tout vigneron. Même s'il travaille avec trois associés, il reste néanmoins le leader de l'entreprise. Loyal, tenace, travaillant, possédant une certaine forme d'humilité, du bon sens, de la générosité et de l'esprit d'entraide, c'est ainsi qu'il a été décrit par Yvan Quirion, un vigneron de ses amis, propriétaire du Domaine St-Jacques. C'est donc tout naturellement que Charles-Henri de Coussergues a fait l'objet d'un «bien cuit», ce soir-là. Chacun y allait de son commentaire, de son anecdote quelquefois croustillante, mais d'où il ressortait toujours une grande amitié pour l'homme. Et même une reconnaissance non seulement pour le travail accompli, mais encore pour ses actions et son implication constante qui a permis le développement des vins québécois.

 

Photo ci-contre: Charles-Henri de Coussergues lors des vendanges de glace (photo d'archives Debeur)

 

Outre monsieur Quirion, plusieurs vignerons étaient là aussi comme Jean Joly copropriétaire du Vignoble du Marathonien, et même des compagnons de la première heure pourrait-on dire, des hommes comme Alain Breault, présent sur le vignoble aux premiers jours ou Norman Lamontagne qui est aujourd'hui responsable de l'équipement du vignoble (il serait aussi l'inventeur du cidre de feu). Et des amis comme André Caron, de la SAQ, qui s'est beaucoup impliqué dans le développement des vins du Québec était là également pour témoigner. Il est notamment l'organisateur des concours des vins du Québec.

 

Je ne pourrais citer toutes les personnes présentes à cette belle fête. Sachez seulement que ce fut plus une reconnaissance sincère pour ce vigneron authentique, qu'un «bien cuit». Car en fait, on ne lui a trouvé aucun défaut… On l'a même appelé dieu, mais, bon!

 

Charles-Henri de Coussergues et la certification des vins du Québec

 

Originaire du sud-ouest de la France, Charles-Henri de Coussergues fait partie d’une famille où on est vigneron de père en fils depuis trois générations. Il est président de l'Association des vignerons du Québec. Aujourd’hui, il peut être fier du travail accompli, des batailles gagnées sur la terre, sur les hommes et les différentes instances, de l’agrandissement des terres et des bâtiments, de la reconnaissance pour les vins de qualité des vignerons qui ont, grâce à sa ténacité légendaire, mérités une certification éliminant le malheureux 15% de produits améliorateurs, c’est-à-dire un vin 100% québécois. On entre aujourd'hui dans une vraie dimension culturelle, car manger et boire fait partie intégrante d'une culture. Grâce à cette certification, qui entrera en vigueur en 2014, le vin du Québec sera enfin culturellement défendable. Mais j'y reviendrai.  D

 

Vignoble de L'Orpailleur (Photo d'archives Debeur)

 

 

Posté par : debeur
 
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