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5e Défilé des tendances culinaires d'Agnus Dei

Nov 18, 2011


5e Défilé des tendances culinaires à la Scena (Photo Maxime Juneau)

À la Sce­na, dans le Vieux-Port de Montréal, le traiteur événementiel Agnus Dei lançait son 5e Défilé des tendances culinai­res. C’était l’occasion pour Pier­re Carrier, le cofondateur d’Agnus Dei traiteur, de dévoiler son Livre blanc des tendan­ces et influences. Il en a ex­pri­mé l’idéologie au travers de créa­tions culinaires dont l’a­po­théose fut certainement la décoration en direct d’un im­men­se gâteau par le fameux artiste peintre Armand Vail­lan­­court. Un moment exceptionnel, une création éphémère dévorée en quelques minutes par la suite.


La philosophie d’Agnus Dei peut se résumer ainsi: nous de­vrions «diminuer notre em­prein­te écologique, respecter la nature en la laissant pousser à sa vitesse, et non pas à l’aide d’engrais, pour la garder naturelle sans agents de conservation, nitrites ou antibiotiques. Elle valorise la gastronomie dans son ensemble et insiste sur l’acte de recevoir des con­vives, de les envelopper, de les guider dans une série de découvertes, sans oublier toute la con­vivialité, la communion et le partage qui entourent nos ren­contres. Selon Agnus Dei, «la gastronomie est une création éphémère, sauf pour les plaisirs et les souvenirs qu’elle laisse!». Toujours d’après Pier­re Carrier, «dites adieu à la cuisine moléculaire et aux aliments trafiqués par leur emballage et saluez les multiples produits régionaux encore méconnus des Québécois comme l’é­pi­nard de mer, la livèche et le plantain marin!».

Ce soir-là, Pierre Carrier a ga­gné son pari. On a assisté à un éclatement de la recherche et de la création culinaire, un dé­passement qui tire vers le haut. Sans qu’elle écarte ou renie les cuisines traditionnelles ou ethniques, voici une démarche qui nous entraîne dans le rêve, dans une vision du futur, et même si on ne s’y identifie pas maintenant, on le fera peut-être un jour ou pas du tout, et c’est tant pis. Il faut prendre le train en marche, briser la coquille qui nous enferme dans nos préjugés et nos traditions, prendre notre envol pour découvrir d’au­­­tres choses. Ne pas s’im­po­ser de limites, rêver, penser, créer. Avoir le courage de se dépasser et d’oublier sa peur de perdre. Oser! Là est la vraie démarche qui s’impose à nous et nous fait progresser. Quelle soirée!

Pour en savoir plus sur Agnus Dei www.agnusdei.ca

Photo: Maxime Juneau



Posté par : debeur
 
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