Le chef argentin Pablo Massey invité Chez Alexandre et Fils

Feb 21, 2013

Chef Pablo Massey, Alexandre Creton, Christian Peillon, chef d'Alexandre et Fils et José Maria, second du chef Massey (Photo Debeur)

Chef Pablo Massey, un parcours exceptionnel !

Par Thierry Debeur

«En Argentine, c'est une vedette!», explique Alain Creton, propriétaire de la brasserie parisienne Alexandre et Fils, sur la rue Peel, à Montréal.

Partenaire de Francis Mallmann, président d’honneur de Montréal en lumière 2013, Pablo Massey a travaillé dans plusieurs établissements prestigieux dont le Bristol et le Plaza Athénée à Paris, au Crocodile à Strasbourg ainsi qu’au River Café et au The Ivy à Londres. Il possède aujourd'hui son propre restaurant La Panaderia de Pablo à Buenos Aires, en Argentine. Il anime aussi plusieurs émissions de télévision.

Un chef talentueux, exigent et sympathique qui est à Montréal avec son second, José Maria. Ces deux chefs goûtent constamment leur cuisine, ce qui explique qu'elle soit toujours le plus proche possible de leurs attentes. Ils nous servent une cuisine à leur goût! Mais la sanction finale est toujours donnée par le chef Massey. Si vous avez la chance de les rencontrer tous les deux, ce sera certainement le clou de la soirée. Vers 19h30 et 21h, l'école de danse Studio Tango Montréal, fera une démonstration de tango. L'expérience commence aujourd'hui, jeudi 21 février. et se poursuit jusqu'au 23 février.

Dégustation

J'ai dégusté les Morilles farcies de foie gras en croûte de filo, accompagné d'une sauce aux poivrons, ail, poivre et amandes. Quel beau mariage! Un mets délicat où les saveurs s'épaulaient l'une à l'autre pour finir en une harmonie parfaite.

J'ai ensuite goûté au Cabillaud et crabe royal, polenta et truffes blanches, joliment présenté dans un plat en forme de bol. La cuisson du poisson et du crabe était parfaite et la polenta qui les accompagnait avait l'avantage de ne pas dominer le goût délicat du poisson. Sa texture inhabituelle avait la consistance d'une purée presque liquide ce qui la rendait moins étouffante que la classique polenta. Quelques grain de gros sel lui conféraient un bel éclat en bouche. Par contre, je n'y retrouvais pas le goût si caractéristique de la truffe blanche. «C'est parce qu'il n'y en avait pas, explique le serveur, elle n'arrive que demain». Bon, c'est dommage, mais on n'en fera pas une maladie.

J'ai terminé ce repas avec une Crêpe dulce de leche au caramel brûlé, servie avec une boule de crème glacée vanille et décorée de filets de chocolat noir. Sorte de crêpe aux pommes au goût renforcé par le caramel et le chocolat qui s'accommodait bien du goût vanillé de la crème glacée. Un chaud-froid qui contrastait avec les plats précédents par une présentation un peu rustique.